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Envergure : 7,70
m
Longueur : 14,27 m
Hauteur : 3,63 m
Masse à vide : 6'140 kg
Charge offensive : 2'295 kg
Vitesse max. : 1'175 km/h
Plafond : 16'765 m
Rayon d'action : 665 km
Armement : 1 ou 2 cannons Aden 30mm, missiles air-air
Sidewinder AIM-9L, panier à roquette, clusters BL755,
bombes
Année : 1972
Type : Chasseur |
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Les technique révolutionnant
l'aviation ne sont pas nombreuse, en général,
elles résultent du perfectionnement de machine ou concept
existant déjà. Le Harrier constitue une sorte
de mini-révolution en alliant le facteur de souplesse
propre au hélicoptère, et en alliant le facteur
de vitesse propre au chasseur. Au milieu des années 50,
les militaires s'interrogeaient sur la vulnérabilité
de leur bases fixes. Ils conclurent que les bases devraient
être plus difficile à déceler et donc, à
détruire. Ils cherchèrent alors un appareil pouvant
exploiter ces conditions. Grâce au savoir-faire de l'industrie
Britannique, d'une idée française et de fond Américain,
le premier prototype, le Hawker P.1127 décolla le 21
octobre 1960. Plus tard un autre modèle expérimental
vit le jour mais les essais furent interrompu : pas assez de
crédit. Le P.1127 fut alors modifié et devint
le Harrier Gr Mk 1. La mise en service du Harrier Gr Mk 1 eut
lieu en 1969, le premier octobre de cette même année,
le Squadron 1 de la RAF fut la première unité
opérationnelle utilisant des appareils à décollage
et atterrissage verticaux. De nos jours, une seule machine fait
encore partie du cercle très fermé des ADAV :
le Yak-36 Forger. |
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Mise à part l'OTAN,
seul les Etat-unis et l'Espagne ont fait l'acquisition du Harrier,
néanmoins, la RAF est la seule force aérienne
au monde à utiliser les Harrier sur terre. Le Harrier
possède une tchnique très particulière
: l'effet VIIFing
( Vectoring In Forward Flight ), qui permet à l'avion
de se ralentir en vol : le pilote braque à fond les tuyère
orientable vers l'avant, ce qui provoque une brusque décéleration.
Cette technique est un très gros avantage pour le Harrier,
des étude on montré qu'il est extrêmement
difficile de rester dans la queue d'un Harrier avec au commande
un pilote maîtrisant à fond l'effet VIIFing. L'utilisation
du Harrier hors des base à bien entendu fait l'objet
d'étude. Si un conflit éclatait, les airs de dispersion
du Harrier se situeraient dans les faubourg des villes ou dans
les bois. Ces aires de dispersion se trouvant à 80 km
environ de la ligne de feu, les avions seraient capable d'effectuer
un grand nombre de sortie par jour en gagnant rapidement la
zone de combat. Si le Harrier est un avion à capacité
ADAV, il ne peut décoller avec sa charge offensive |
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maximale, qu'après avoir effectué un sprint
de 180 mètres environ, par exemple un portion de route.
En 1973, un programme de modernisation du Harrier fut lancé,
mais les coûts élevé de développement
firent abandonner le projet du AV-16A Advanced Harrier. Une
autre version célèbre du Harrier est le Sea
Harrier, il se distingue du Harrier traditionnel par une pointe
modifiée à l'avant, facilitant ainsi les manoeuvres
d'apontage, il y a aussi le radar Blue Fox à capacité
Doppler offrant des mondes de recherche sur cible aérienne
et navale, un nouveau colimateur à tête haute
et un pilote automatique plus évolué.
En reprenant en partie ce qui avait été commencé
en 1973, les études visant à améliorer
le Harrier, ont abouti à un accord entre British Aerospace
et McDonnel Douglas en 1992, pour produire les Harrier II
tels que le Harrier Gr Mk5 en Grande-Bretagne et l'AV-8B aux
USA. Le premier escadron du AV-8B fut opérationnel
en 1985. La dernière version en date du Harrier est
le Gr Mk7 qui est juste l'équivalent du AV-8B Américain
d'attaque de nuit. A quelques détails près,
il utilise les même systèmes d'avionique et le
même équipement. Le premier Gr Mk7 fut livré
en mai 1990.
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